Montée de la violence en Israël : la France ne prend pas de sanctions mais se dit "extrêmement préoccupée"

France.

Montée de la violence en Israël : la France ne prend pas de sanctions mais se dit "extrêmement préoccupée"
La ministre français des affaires étrangères, Catherine Colonna a condamné les frappes russes sur Odessa (Crédit : DR)
La France est «extrêmement préoccupée» par la vague de violences en Israël et dans les territoires palestiniens, a assuré la ministre française des Affaires étrangères lors d'une audition mardi soir devant l'Assemblée nationale. Catherine Colonna a déploré la «dégradation continue». «La violence engendre la violence et nous avons appelé les uns et les autres à d'autres comportements», a précisé la ministre.

Faut-il prendre des sanctions contre Jérusalem ?

Le conflit israélo-palestinien connaît une recrudescence depuis le début de l'année 2023. Six Palestiniens, parmi lesquels l'auteur d'une attaque récente ayant coûté la vie à deux Israéliens, ont été éliminés mardi lors d'un nouveau raid militaire israélien en Judée-Samarie, à Jénine. La chef de la diplomatie française, Catherine Colonna, n'a pas directement répondu aux députés sur la nécessité de prendre des sanctions à l'encontre du gouvernement israélien mais elle a rappelé les condamnations récentes de la France relatives notamment aux «violences» commises par des extrémistes israéliens à l'encontre de civils palestiniens.

«Ne dites pas que nous ne faisons rien», a lancé la ministre devant la représentation nationale

«Le conseil de sécurité des Nations unies a adopté une déclaration présidentielle qui appelle à la fin des violences» qui a fait «fait l'objet de beaucoup d'efforts» de la France et de ses partenaires en particulier les États-Unis. Catherine Colonna a toutefois souligné le «contraste saisissant entre les violences quotidiennes qui sont clairement à la hausse et les promesses de ce que les accords d'Abraham devaient apporter».

La violence a augmenté en dépit de l’espérance des Accords d’Abraham

Les accords d'Abraham ont lancé le processus de normalisation entre Israël et plusieurs pays arabes. Catherine Colonna a jugé que ces accords, quoique «insuffisants», restaient «utiles parce qu'ils peuvent faire baisser la tension». Elle a également répété la position de la France : le rétablissement d'un «horizon politique en faveur d'une solution à deux États» pour apporter «une paix juste et durable» aux Israéliens et aux Palestiniens. Michel Zerbib

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

Inscrivez vous à la newsletter
La météo locale
Montée de la violence en Israël : la France ne prend pas de sanctions mais se dit "extrêmement préoccupée"