Le Roi Charles III reporte sa visite en France dans le climat de violences dans le pays

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Le Roi Charles III reporte sa visite en France dans le climat de violences dans le pays
(Crédit : DR)
Le souverain britannique devait se rendre à Paris dimanche pour sa première visite d'État à l'étranger, alors que l'opposition à la réforme des retraites donne lieu à des scènes de violences depuis plusieurs jours dans le pays.

Désastreux pour l’image de la France

Cette décision est lourde pour l'image de la France à l'étranger. L'Elysée a annoncé ce vendredi le report de la visite de Charles III à Paris, «compte tenu de l'annonce d'une nouvelle journée d'action nationale contre la réforme des retraites », indique le communiqué de la présidence

D’un commun accord

La décision a été «prise par les gouvernements français et britannique, après un échange téléphonique entre le Président de la République et le Roi ce matin, afin de pouvoir accueillir Sa Majesté le roi Charles III dans des conditions qui correspondent à notre relation d'amitié», écrit la présidence française. La première visite officielle du  souverain britanniques a première visite d'État à l'étranger en tant que souverain, était destinée à la France. Cette visite prévue de longue date arrive au moment où la contestation des opposants à la réforme des retraites se durcit et constitue évidemment un mauvais timing imprévisible.

Le ministre de l’Interieur disait être prêt

Gérald Darmanin avait  affirmé que «nous serons prêts à accueillir dans d'excellentes conditions» le souverain britannique. Le ministre de l'Intérieur avait annoncé qu'un total de 4000 policiers et gendarmes étaient mobilisés à partir de dimanche soir à Paris, avant de détailler les étapes de la visite, «à Paris, en banlieue parisienne et à Bordeaux ». Gérald Darmanin avait également évoqué une «descente des Champs-Élysées».

L’opposition avait appelé à l’annulation

Plusieurs responsables politiques, notamment à gauche, avaient appelé Emmanuel Macron à annuler cette rencontre en raison de la colère sociale générée par la réforme des retraites. «Ce n'était pas le bon moment», avait souligné Jean-Luc Mélenchon, tandis que la députée écologiste Sandrine Rousseau s'était offusquée de cette décision «incroyable». Une indignation qui, désormais, n'a plus lieu d'être. Mais une annulation qui fait perdre un peu de prestige encore à l’international. Michel Zerbib

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