Les négociations sur la réforme judiciaire entre l'opposition et la coalition ont débuté à la résidence d'Isaac Herzog

Les négociations sur la réforme judiciaire entre des représentants des partis de la coalition et de l'opposition ont débuté mardi soir. Ces discussions qui vont continuer aujourd’hui ont débuté à la résidence du président Isaac Herzog à Jérusalem, quelques heures après l’annonce du premier ministre Benyamin Netanyahou de faire une pause dans le vote de ce texte très controversé. Selon un communiqué, la première réunion d’hune heure et demi mardi soir qui a réuni autour de la table des représentants du Likoud, de Yesh Atid, le parti de Yaïr Lapid et Unité nationale, la formation de Benny Gantz, s’est déroulée dans une atmosphère positive. Isaac Herzog doit rencontrer des représentants des autres partis politiques. Des représentants de la formation d’opposition Ysrael Beitenou d’Avigdor Libermann et du parti travailliste sont attendus aujourd’hui dans le bureau du Président. Pendant ce temps, 34 groupes de protestation ont rédigé une lettre commune aux chefs de l'opposition Yair Lapid et Benny Gantz pour leur demander de se retirer des pourparlers qu’ils qualifient de tromperie. Malgré la suspension de la réforme judiciaire et le début des discussions entre la coalition au pouvoir et l’opposition, les manifestations se poursuivent. Un rassemblement s'est tenu mardi devant la résidence de Issac Herzog à Jérusalem au moment même où les négociations ont débuté. A Tel Aviv, au moins 3000 personnes ont de nouveau manifesté. En parlant de manifestations, suite à celle organisée lundi soir par des partisans de la réforme du système judiciaire à Jérusalem, un adolescent israélien de 17 ans a été arrêté hier. Il est soupçonné d'être impliqué dans une attaque commise lundi soir contre un chauffeur de taxi arabe. Environ 56% du total des signalements de violence et de haine contre les personnes LGBTQ en mars se réfèrent à des cas qui se sont produits au cours des deux derniers jours. 45% du total des signalements dans les manifestations font référence à des blessures physiques, selon Channel 12. Christophe Dard