Herzog : le soulèvement du ghetto de Varsovie a fait preuve de bravoure face au mal

Israël.

Herzog : le soulèvement du ghetto de Varsovie a fait preuve de bravoure face au mal
(Crédit : Kobi Gideon/GPO)
Le président Issac Herzog a rejoint mercredi le président polonais Andrzej Duda et le président allemand Frank-Walter Steinmeier lors d'une cérémonie marquant les 80 ans du soulèvement du ghetto de Varsovie. "Je viens ici aujourd'hui de Jérusalem, la capitale éternelle de l'État libre, souverain, juif et démocratique d'Israël", a déclaré Herzog dans son allocution. "Nous sommes venus ici, quatre-vingts ans jour pour jour depuis le déclenchement du soulèvement du ghetto de Varsovie, emblème de l'héroïsme, à l'heure la plus sombre de l'humanité. Herzog a poursuivi en parlant de la bravoure de ceux qui se sont battus pour résister aux nazis, faisant face à une mort certaine mais sûrs que l'esprit juif vivrait. "'Nous n'avions aucune chance de victoire dans la bataille', se souvient Zivia Lubetkin, une femme que j'ai admirée toute ma vie, membre de la direction de l'Organisation juive de combat, une héroïne de la révolte, dont la petite-fille Eyal, du nom de l'hébreu acronyme de l'Organisation juive de combat, est parmi nous aujourd'hui. « Il était clair pour nous que nous n'avions aucune chance de victoire, au sens habituel du terme. Mais nous savions qu'en fin de compte, nous sortirions vainqueurs. Nous sommes les plus faibles. Mais notre force était là : nous croyions en la justice. Nous croyions en l'humanité. Zivia Lubetkin et ses camarades avaient raison, et doublement. La plupart des guerriers du soulèvement du ghetto de Varsovie n'ont pas survécu. Mais leur esprit, l'esprit de l'homme, a gagné ici, sur ce sol, sanctifié par le sang de nos frères héroïques", a-t-il déclaré.
Il a ensuite noté la vaillance de ceux qui ont prêté main forte pour sauver les Juifs. "Dans une bataille héroïque contre les nazis et leurs complices, dans tous les pays, se trouvaient les Justes parmi les Nations et les membres des mouvements de résistance locaux, y compris, bien sûr, ici en Pologne, les Justes parmi les Nations polonais et les membres de la clandestins, qui ont risqué leur vie et ont choisi de ne pas rester les bras croisés », a affirmé Isaac Herzog.
Gabriel Attal

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