Israël : la roquette sur Ashkelon a été tirée "par erreur"

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Israël : la roquette sur Ashkelon a été tirée "par erreur"
(Crédit : unité du porte-parole de Tsahal)

Le Jihad islamique palestinien a indiqué que la roquette envoyée sur Israël dimanche en fin de journée, a été tirée "par erreur" suite à un problème technique. Il réitère également son engagement envers le cessez-le-feu conclu avec l'Etat hébreu samedi soir. Un peu plus tôt, une roquette déclenchée depuis la bande de Gaza a touché une zone inhabitée près de la ville d'Ashkelon, sans causer de dommages ou de blessures. Peu avant l'attaque, l'alerte à la roquette avait retenti à Ashkelon et les localités voisines de Gaza, suscitant la surprise des habitants.

Le missile ne se dirigeant pas vers une zone habitée, le système de défense antiaérienne Dôme de fer n'a pas été activé.  Peu après, l'armée israélienne a visé des positions du Hamas après le tir de roquette. "Maintenant que le cessez-le-feu a été conclu, le Hamas est considéré comme responsable des activités actuelles à l'intérieur du pays", a déclaré Matthias Inbar, expert en sécurité.

Alors que le calme était revenu dimanche dans la bande de Gaza et en Israël après l'initiative d'un cessez-le-feu, mettant fin à cinq jours d'hostilités, les autorités israéliennes ont levé les restrictions relatives aux déplacements dans les zones limitrophes.

Israël et le Jihad islamique se sont engagés à respecter le cessez-le-feu, mais ils ont prévenu qu'ils reprendraient les hostilités si l'accord n'était pas respecté par l'une des parties.

Le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, a salué dimanche une opération militaire exécutée "parfaitement". "Aujourd'hui, les ennemis d'Israël à Gaza et au-delà savent que même s'ils essaient de se cacher, nous pouvons et allons les atteindre à tout moment", a-t-il précisé au début de la réunion du cabinet.

De son coté, le Jihad islamique a averti Israël de ne pas commettre d'"assassinat de commandants de la résistance palestinienne".

Parmi les Palestiniens abattus figurent six commandants militaires du Jihad islamique, des combattants de ce mouvement, et d'autres du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), également un groupe armé.

La Rédaction

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