Le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer et le chef du Conseil de sécurité nationale Tzachi Hanegbi, se sont rendus cette semaine aux États-Unis pour rencontrer des responsables de l'administration.
Selon le Israel Hayom, les réunions se concentreront sur deux questions cruciales : la pression renouvelée de l'administration Biden pour un accord avec l'Iran et la possibilité de faire avancer la normalisation des relations avec l'Arabie saoudite. Dans les coulisses, les Américains voient les deux questions comme liées.
Au milieu des efforts incessants de l'Iran pour enrichir l'uranium, les États-Unis tentent de calmer la région et d'empêcher diplomatiquement l'Iran d'atteindre ses objectifs. Pour surmonter l'opposition d'Israël à une telle démarche, les Américains ont évoqué l'idée de faire avancer la normalisation entre Israël et les Saoudiens en échange du silence d'Israël face à un accord avec le régime iranien.D'anciens responsables diplomatiques ont déclaré à Israel Hayom que le Premier ministre Benjamin Netanyahu serait enclin à accepter un tel accord, mais il y a ceux qui disent que cela montrerait de la soumission.
Selon les anciens responsables, « Le fait qu'Israël n'ait pris aucune mesure publique pour s'opposer à l'accord montre qu'il existe des accords dans les coulisses. Sinon, Netanyahu aurait agi comme il l'a fait en 2015 ». Malgré ces affirmations, Israël nie qu'il ne travaille pas pour s'opposer à l'accord. Une source du bureau de Netanyahu a répondu au rapport : « L'État d'Israël n'a pas changé sa position. Israël travaille par tous les moyens disponibles, par tous les canaux et à tous les niveaux pour s'opposer à toute tentative visant à permettre à l'Iran d'obtenir des capacités et des armes nucléaires. ," il expliqua. Gabriel Attal
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