Le contre-espionnage militaire a révélé que les forces spéciales allemandes comptaient cinq fois plus d’extrémistes dans leurs rangs que dans le reste de l’armée. Le pays a annoncé mardi la dissolution partielle de ses forces spéciales emblématiques de l’Allemagne, les KSK. Une dissolution suite à plusieurs scandales sur leur proximité avec l'extrême droite en avril 2017. Le KSK a attiré des premiers soupçons sur lui en 2017, lors d'une fête d'adieu de l'un de ses commandants. Des têtes de cochon auraient été jetées et des saluts hitlériens effectués. Lors de l'enquête interne, des armes avaient ensuite été découvertes dans la propriété privée d'un soldat qui avait auparavant attiré l'attention en raison de ses positions radicales. En 2017 également, deux militaires allemands, dont un officier de 28 ans ont été arrêtés. Ils étaient soupçonnés d'avoir planifié un attentat contre des personnalités allemandes trop favorables à leurs yeux à l'immigration.
Eric Haddad
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