27 pays ont publié, mardi, une déclaration commune pour signifier leur inquiétude quant au mandat non limité de la Commission d'enquête (COI) sur Israël, établie par les Nations unies après l'escalade de violence en Judée-Samarie en 2021. Les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l'Autriche, la Pologne, l'Italie, la Hongrie ou encore l'Albanie font partie des pays signataires.
https://twitter.com/elicoh1/status/1671093398722207745?s=20La déclaration rédigée par l'ambassadrice américaine auprès du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, Michele Taylor, critique "l'attention disproportionnée" accordée à Israël au sein du Conseil des droits de l'homme. "Nous pensons que la nature de ce rapport est une nouvelle démonstration de l'attention disproportionnée accordée depuis longtemps à Israël au sein du Conseil, et qu'elle doit cesser", peut-on lire dans la déclaration. "Nous continuons à penser que le Conseil doit traiter toutes les questions relatives aux droits de l'homme, quel que soit le pays, d'une manière impartiale. Malheureusement, nous craignons que la Commission d'enquête ne contribue davantage à la polarisation d'une situation qui préoccupe tant d'entre nous", poursuit le texte.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a remercié les signataires pour leur opposition à "l'obsession du Conseil des droits de l'homme à l'égard d'Israël". "Le COI est une tache sur l'ONU et sur le Conseil des droits de l'homme. Ses commissaires ont été choisis pour leurs positions anti-israéliennes et continuent d'exercer leurs fonctions malgré des déclarations antisémites", a écrit le ministre sur Twitter. "Un tel organe n'a pas sa place à l'ONU. Merci aux États-Unis et aux 25 autres pays qui se sont opposés à cet organe et ont appelé à la fin de la discrimination contre Israël à l'ONU", a-t-il ajouté.
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