La France rapatrie des femmes de djiadhistes et enfants issus de camp de prisonniers en Syrie

International.

La France rapatrie des femmes de djiadhistes et enfants issus de camp de prisonniers en Syrie
(Crédit: DR)
10 femmes de Djihadistes et 25 enfants détenus dans un camp de prisonniers rapatriés par la France Cette nouvelle opération de rapatriement a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi. Ces françaises et leurs enfants sont arrivés du camp syrien de Roj sur la base aérienne militaire de Vélizy-Villacoublay. Selon Le Figaro , jusqu'ici détenus dans le camp de prisonniers djihadistes de Roj situé dans le nord-est de la Syrie, ils ont été rapatriés en France dans la nuit de lundi à mardi. Une information confirmée par un communiqué du ministère des Affaires étrangères ce mardi matin, qui précise que les femmes, âgées de 23 à 40 ans, sont au nombre de dix, et les enfants, vingt-cinq. Ces Françaises s'étaient rendues volontairement dans les territoires contrôlés par les groupes djihadistes en zone irako-syrienne puis avaient été capturées au moment de la chute de Daesh en 2019. C’est sur la base aérienne militaire de Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines, que ces «  rapatriés » ont été pris en charge par les autorités. Sept femmes ont été conduites en garde à vue en exécution de leur mandat de recherche, «trois autres, faisant l'objet d'un mandat d'arrêt, seront présentées à un magistrat instructeur dans la journée» en vue de leur mise en examen pour «association de malfaiteurs terroriste», précise le parquet national antiterroriste dans un communiqué (Pnat). Les enfants placés dans un foyer du département Parmi les enfants, une adolescente de 17 ans a été arrêtée alors que les vingt-quatre autres mineurs ont quant à eux été pris en charge dans le cadre de procédures d'assistance éducative sous la responsabilité du parquet de Versailles. Ils ont été placés dans un foyer du département. L’avocate de familles de femmes et d'enfants retenus dans les camps du Nord-Est syrien s’est insurgé contre le sort qui leur est fait. C’est la quatrième opération de ce genre menée par le autorités françaises Au mois de janvier dernier,  Paris avait alors rapatrié 15 femmes et 32 enfants qui étaient détenus dans des camps de prisonniers djihadistes dans le nord-est de la Syrie.  La France privilégiait  les rapatriements au compte-goutte de ses citoyens retenus dans les camps, par crainte, notamment, d'éventuels actes terroristes sur son sol. La France a déjà été condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) et les Nations Unies, ce qui a conduit Paris à lancer des procédures d'ampleur. Il resterait néanmoins une centaine d’enfants dans les camps de Syrie. Michel Zerbib  

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