Le rappeur Freeze Corleone persiste et signe dans l’antisémitisme en s'en prenant à Gérald Darmanin

France.

Le rappeur Freeze Corleone persiste et signe dans l’antisémitisme en s'en prenant à Gérald Darmanin
(Crédit: DR)
Le rappeur Freeze Corleone persiste et signe dans l'antisémitisme.

Cette fois le très controversé rappeur s’en est pris aussi au ministre de l’intérieur

Le rappeur Freeze Corleone adore la provocation et se complait dans la polémique. Aussi des paroles de son dernier titre issu de son prochain album qui sortira en septembre prochain sont faites pour créer la scandale et l’antisémitisme. Dans ce morceau intitulé "Shavkat", le chanteur originaire de Seine-Saint-Denis affirme  : "Je préfère être accusé d'antisémitisme que de viol comme Gérald Darmanin", faisant référence aux accusations de harcèlement sexuel, d'abus de confiance et de viol ayant visé le ministre de l'Intérieur français, qui a finalement bénéficié d'un non-lieu.

La Licra et la « pathétique punchline de Freezer Corleone »

Des propos qui ont suscité l'indignation de la Licra (Ligue contre le racisme et l'antisémitisme) sur Twitter : "Qui peut spontanément préférer être accusé d'antisémitisme que de viol ? Cette pathétique punchline de Freeze Corleone en forme d'aveu doit faire réfléchir à leurs responsabilités ceux qui lui donnent de l'audience." https://twitter.com/_LICRA_/status/1684457118441562120?s=20

Furieusement antisémite, le rappeur arrive à se produire encore sur scène …

Le rappeur a été accusé à plusieurs reprises d'antisémitisme ces dernières années pour des paroles comme "J'arrive déterminé comme Adolf dans les années 30", "tous les jours RAF (rien à foutre) de la Shoah ou encore "comme des banquiers suisses, tout pour la famille pour que mes enfants vivent comme des rentiers juifs". Des mots qui lui ont valu l'ouverture d'une enquête par le parquet de Paris pour provocation à la haine raciale et injures à caractère raciste, ainsi qu'une rupture de contrat avec le label de musique Universal France. En mars, la ville de Rennes s'était opposée à la programmation du chanteur dans le cadre du festival de rap "Boomin fest Rennes", avant de voir son recours rejeté par le Conseil d'Etat qui avait jugé que ce concert "ne présentait pas de risques de troubles à l'ordre public". Michel Zerbib

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