Les dirigeants des États-Unis, de l'Inde, de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis travaillaient à finaliser un accord commun sur les infrastructures qui pourrait être annoncé ce week-end lors du sommet du Groupe des 20 à New Delhi, selon un responsable proche du dossier. S'il se concrétise, l'accord impliquerait un transit par bateau entre l'Inde et l'Arabie Saoudite, puis des trains via l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, probablement vers la Jordanie, puis un transit par bateau vers la Turquie et de là par train, selon un diplomate familier avec les négociations.
Biden vise à utiliser le G20 pour montrer aux pays participants que les États-Unis et leurs alliés partageant les mêmes idées sont de meilleurs partenaires économiques et sécuritaires que la Chine. Le projet d’infrastructure est l’une des nombreuses initiatives avancées par Washington pour éloigner les pays de l’influence chinoise.
Un autre accord massif est en cours de négociation avec l’Arabie Saoudite, qui verrait les États-Unis signer un pacte de défense avec Riyad et l’aider à établir un programme nucléaire civil en échange du détachement du Royaume du Golfe de la Chine et de la Russie tout en normalisant ses relations avec Israël.
Des sources proches du dossier ont déclaré au site d'information Axios que si un tel accord de normalisation était conclu, Israël pourrait être inclus dans le projet ferroviaire commun, qui a été envisagé pour la première fois lors d'une réunion du forum I2U2 réunissant les États-Unis, Israël, les Émirats arabes unis et l'Inde.
Les trains en provenance de Jordanie pourraient entrer en Israël à Beit She'an et arriver au port de Haïfa. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déjà évoqué la possibilité d'un train reliant Israël à l'Arabie saoudite.
Gabriel Attal
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