Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a personnellement rencontré cette semaine le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, au milieu d’informations faisant état d’un désaccord entre les deux. La réunion aurait eu pour but de résoudre la dernière crise entre les deux hommes, au cours de laquelle Ben-Gvir n'a pas été invité à une réunion de sécurité qui, selon les médias, impliquait des questions relevant de son autorité, comme le Mont du Temple. Le bureau du Premier ministre avait initialement indiqué que la réunion ne concernait pas Ben-Gvir car elle était principalement centrée sur l'Iran, mais les accusations venant de l'entourage de Ben-Gvir contre le chef d'état-major de Netanyahu, Tzachi Braverman, ont indiqué que le ministre de la Sécurité nationale aurait dû être invité et a été intentionnellement snobé pour l'empêcher d'aborder des questions dont Netanyahu ne voulait pas discuter.
Cette réunion constituerait la dernière tentative de Netanyahu d’apaiser Ben-Gvir et de maintenir la stabilité de son gouvernement. « Netanyahou accorde une grande importance à la stabilité », a déclaré un haut responsable du gouvernement au Jerusalem Post. Toutefois, au cours des huit derniers mois, les partenaires gouvernementaux de Ben-Gvir ne l'ont pas considéré comme une force stable au sein du gouvernement.
"Ben-Gvir représente un fardeau important pour le gouvernement", a déclaré la source le qualifiant d'anarchiste. "Son comportement est très impulsif, provoquant des troubles . Diriger son équipe est un défi, et ce n'est pas un hasard si le directeur général de son ministère a démissionné. Il crée beaucoup de maux de tête au gouvernement et les autres ministères ont du mal à travailler avec lui."
L'ancien directeur général du ministère de la Sécurité nationale, Shlomo Ben Eliyahu, a démissionné il y a quelques semaines pour des « raisons personnelles », mais des sources au sein du ministère ont indiqué que la véritable raison était le contrôle excessif exercé par Ben-Gvir.
Gabriel Attal
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