Des frappes aériennes israéliennes ont visé samedi soir l'aéroport d'Alep, ville contrôlée par le gouvernement syrien, le mettant hors service, a affirmé le ministère de la Défense du pays, quelques heures après que des roquettes ont été tirées sur Israël depuis la Syrie et quelques jours après qu'une frappe similaire ait touché les aéroports d'Alep et de Damas. "Vers 23h35 (...) l'ennemi israélien a mené une frappe aérienne en direction de la mer Méditerranée (...) visant l'aéroport international d'Alep, causant des dégâts matériels à l'aéroport et le mettant hors service", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le ministère a fustigé Israël, affirmant que l’attaque « confirme l’approche criminelle de l’occupation israélienne », l’accusant de « crimes contre le peuple palestinien ».
Bien que l’armée israélienne n’ait pas commenté ces affirmations, un haut responsable du ministère des Affaires étrangères a accusé l’Iran de tenter de déployer des armes en Syrie pour attaquer Israël et a déclaré que Jérusalem prenait des mesures pour contrecarrer cet effort.
Joshua Zarka, responsable des affaires stratégiques au ministère, a répondu à Joel Rayburn, directeur du Centre américain d'études sur le Levant, qui a suggéré sur X (ex Twitter) que l'Iran travaillait à déplacer des armes en Syrie pour ouvrir un deuxième front contre Israël : et que l'armée israélienne prenait des mesures en réponse.
Gabriel Attal
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