Le Hezbollah a annoncé mardi que mercredi serait une "journée de colère" pour condamner une frappe contre un hôpital de la bande de Gaza imputée à Israël. "Que demain, mercredi, soit un jour de rage contre l'ennemi", a déclaré le Hezbollah dans un communiqué cité par l'AFP. L'organisation terroriste a qualifié cette frappe de « massacre » et de « crime brutal ».
Israël a été accusé d'être responsable de l'explosion de l'hôpital de Gaza, qui, selon le Hamas, a tué des centaines de Gazaouis, mais l'armée israélienne a officiellement confirmé mardi soir qu'elle n'avait pas attaqué l'hôpital et que l'explosion avait été provoquée par une roquette du Jihad islamique. "Après un examen supplémentaire et un contre-interrogatoire des systèmes opérationnels et de renseignement, il est clair que Tsahal n'a pas frappé l'hôpital de Gaza", a déclaré l'unité du porte-parole de Tsahal dans un communiqué. "L'hôpital a été touché par une roquette lancée par l'organisation terroriste du Jihad islamique." "Les organisations terroristes de la bande de Gaza tirent sans discernement vers Israël. Depuis le début de la guerre, environ 450 roquettes lancées vers Israël sont tombées à l'intérieur de Gaza, mettant en danger et nuisant à la vie des habitants de Gaza", indique le communiqué.
On ne sait toujours pas comment s'exprimera le « jour de colère » du Hezbollah, mais toute activité aurait lieu lors de la visite du président américain Joe Biden en Israël, prévue mercredi.
Gabriel Attal
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