À ce jour, quatre otages ont été libérés mais les 224 otages, après l'attaque sanglante du Hamas sur Israël le 7 octobre sont toujours aux mains des terroristes palestiniens. Alors que les pays occidentaux font de la libération des otages une priorité, comme l'a rappelé Emmanuel Macron mardi 24 octobre lors de son voyage en Israël, Moussa Abou Marzouk, codirigeant du Hamas, a réagi à ces demandes dans un entretien exclusif accordé à «Complément d'enquête».
«Les civils seront relâchés sans aucun doute car nous n'avons pas d'intérêt à les garder», assure le numéro 2 du Hamas. «Quant aux soldats, c'est après la guerre que nous négocierons», ajoute-t-il. Des affirmations dont on peut douter, à l'approche du lancement de l'offensive Israélienne sur Gaza, s'inscrivant dans la promesse de Netanyahou, d'«éradiquer» le Hamas.
<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">Dans une interview exclusive à <a href="https://twitter.com/hashtag/ComplementDenquete?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#ComplementDenquete</a>, Abou Marzouk, numéro 2 du <a href="https://twitter.com/hashtag/Hamas?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Hamas</a> réfugié au Qatar, assure que les « otages civils seront libérés ». <br>Concernant les soldats capturés, il annonce que « le Hamas négociera après la guerre » <a href="https://twitter.com/rolatars?ref_src=twsrc%5Etfw">@rolatars</a><a href="https://t.co/dYjdebbihf">pic.twitter.com/dYjdebbihf</a></p>— Tristan Waleckx (@tristanwaleckx) <a href="https://twitter.com/tristanwaleckx/status/1717552131987603855?ref_src=twsrc%5Etfw">October 26, 2023</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Lorsque la journaliste lui demande si les otages français «n'étant pas des soldats» seront bien relâchés, le codirigeant du Hamas rétorque : «ces gens-là nous combattaient en tant qu'Israéliens. Dès qu'on en fait des prisonniers, ils deviennent Français, Américains, Anglais, ou Allemands...» faisant référence aux otages de nationalités étrangères qui ont été capturés, dont certains d'entre eux, loin d'être des soldats, festoyaient non loin de la bande de Gaza dans le désert du Neguev, quand d'autres ont été kidnappés au kibboutz de Beeri.
«J'ignore combien parmi ceux dont vous parlez sont soldats ou colons qui ont peut-être tué des citoyens de chez nous et nous avons besoin de temps avant de vérifier tout cela», conclut Moussa Abou Marzouk.
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