«Putain de juive». Tel était le nom du destinataire indiqué sur une enveloppe envoyée à la permanence de la présidente de l’Assemblée Yaël Braun Pivet, a appris Le Figaro de source policière. Vendredi 3 novembre, cette dernière a déposé plainte par l’intermédiaire de son attaché parlementaire.
Une enquête pour «menace de mort matérialisée par écrit commis en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion» a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
L'enveloppe, non ouverte, a été placée sous scellé sur instruction du magistrat de permanence «pour conservation des traces et indices», nous précise-t-on. «La calligraphie était identique aux deux premiers courriers reçus en juin et en septembre», souligne auprès du Figaro cette même source policière, ajoutant que la plainte du 3 novembre a été jointe à ces deux procédures.
La première concerne un courrier reçu en septembre où l’auteur avait jugé bon de ponctuer ses propos antisémites d’une étoile jaune. L'occupante du perchoir avait alors publié la missive sur Twitter. «Les corbeaux aussi font leur rentrée... Alerter, toujours, porter plainte, systématiquement», avait-elle écrit.
Les corbeaux aussi font leur rentrée…
— Yaël Braun-Pivet (@YaelBRAUNPIVET) September 11, 2023
Alerter, toujours.
Porter plainte, systématiquement.
Pour #NeRienLaisserPasser, jamais ! #antisémitisme pic.twitter.com/T1L1ppHTo1
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