Le gouvernement israélien a approuvé dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 novembre l'accord sur la libération des otages. 30 enfants, 8 mères et 12 femmes détenus par le Hamas seront libérés. Dans la balance une trêve de quatre jours. Le rapport est de 1 à 3. Donc pour ces 50 captifs, la libération possible de 150 détenus palestiniens. Les vols de surveillance de Tsahal à Gaza cesseront pendant cinq jours avec le risque de fuite des terroristes. Après des réunions de son gouvernement et du cabinet de sécurité, Binyamin Netanyahou n’a pas annoncé de libération immédiate. Il l’a martelé mardi soir. La guerre continuera et la trêve qu’inclut cet échange ne mettra pas en danger le pays. Le Premier ministre israélien a aussi réclamé que l’accord comprenne l’accès de la Croix Rouge aux otages qui ne seront pas libérés et aussi de transmettre les médicaments dont ils ont besoin.
La ministre des Affaires étrangères française, Catherine Colonna, s'est montrée optimiste ce mercredi matin sur France Inter. "Nous espérons qu'il y a des Français parmi eux", a réagi la cheffe de la diplomatie française. "Il faut saluer cet accord. C'est un moment de réel espoir, c'est la première fois qu'on est aussi près de libérations effectives", a t-elle ajouté. Elle a souligné qu'elle restait prudente car "il faut que chacune des parties tienne la part de contrat". La ministre a également salué "tout particulièrement le travail du Qatar", qui a joué le rôle de médiateur pour obtenir l'accord entre le groupe terroriste palestinien et Israël.
ES
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