Guerre Hamas-Israël : que contient l’accord de libération des otages ?

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Guerre Hamas-Israël : que contient l’accord de libération des otages ?
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou - Amos Ben Gershom/GPO

"C'est la bonne décision à prendre", avait assuré le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, mardi soir. Le gouvernement israélien a approuvé, dans la nuit et après une longue réunion du cabinet de six heures, un accord de libération d’otages, capturés pendant le raid meurtrier du Hamas le 7 octobre. «C'est la bonne décision à prendre», avait assuré le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, avant cette réunion, qui a validé l'accord. 

Selon les premiers éléments rendus publics dès hier soir, 50 captifs, surtout des femmes et des enfants, seront échangés contre 150 prisonniers palestiniens condamnés, à l’exception des meurtriers

Ceux-ci sont choisis dans une liste, publiée par le ministère de la justice israélien. 287 des 300 noms annoncés, sont des hommes mineurs, et 13 femmes, la plupart condamnés pour émeutes ou jets de pierres. Un premier échange de «10 otages contre 30 prisonniers» pourrait avoir lieu «jeudi», selon un responsable du Hamas. Paris espère d’ailleurs que trois mineurs français seront libérés.

En sus, une pause dans les combats a été négociée pour quatre jours

Certaines sources évoquaient l’arrêt du survol des zones de combats par les drones israéliens. Concrètement, durant cette «pause», les positions devraient rester figées. Cependant, une différence sémantique est à relever. Le Hamas parle de «cessez-le-feu de la part des deux parties» et de «cessation de toutes les actions militaires» de Tsahal. De son côté, l’armée israélienne préfère parler de «pause». Un terme repris par le Qatar, médiateur de cette négociation, qui annonce le «début de la pause» pour le début de la journée.

Cet accord n’est pas le début de la paix pour autant

Tsahal reprendra «à «pleine force» des opérations après la trêve afin de «défaire» le Hamas et de «créer les conditions nécessaires pour ramener à la maison d'autres otages», a précisé Yoav Gallant, le ministre de la Défense. «Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette et que nos bataillons triomphants resteront aux aguets», a averti le Hamas de son côté.

Cet accord était attendu par la plupart des chancelleries occidentales, mais aussi par les familles de captifs qui avaient marché de Tel-Aviv à Jérusalem, avant de rencontrer ce samedi. Le Hamas, un mouvement terroriste sis à Gaza, avait enlevé près de 240 otages lors de son attaque. Afin d'augmenter le nombre de libération, le gouvernement israélien a prévenu «la libération de dix otages supplémentaires conduira à une journée supplémentaire de pause» dans les combats.

Michel Zerbib

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