Bonjour Arié Bensemhoun, cette semaine vous souhaitiez revenir sur l’accord conclu pour la libération des otages, ainsi que sur le silence insoutenable des ONG.
Bonjour. Le gouvernement israélien a donné son feu vert à un accord visant à la libération de 50 otages, des femmes et des enfants, en échange de prisonniers palestiniens et d’une trêve humanitaire de quatre jours. C’est une très bonne nouvelle de savoir que ces malheureux otages vont enfin être libres et retrouver leurs familles. Mais, comment ne pas partager la douleur de celles dont les proches ne font pas partie des personnes libérées. Cet accord est bienvenu, mais il est teinté de cynisme lorsque l'on sait qu'il a été rendu possible grâce au Qatar, l’Etat qui finance et héberge les dirigeants du Hamas.
Chaque minute pendant laquelle le Hamas continue de retenir des otages à Gaza constitue une aggravation du crime contre l'humanité commis le 7 octobre. Crime contre l’humanité face auxquels les ONG font preuve d’un abominable silence.
Le fait que l'UNICEF par exemple, lors de la journée consacrée aux droits des enfants lundi, n'ait pas eu un mot à l'égard des enfants israéliens retenus en otage après avoir vu leurs parents se faire massacrer sous leurs yeux, est atroce. Même quand il s'agit d'enfants innocents et sans défense, ces organisations appliquent un abject double standard, simplement parce qu’ils sont Juifs.
Et voilà maintenant qu'elles crient toutes à la paix, à l'établissement d'un cessez-le-feu sans aucune contrepartie, sans égard pour les civils israéliens bombardés, déplacés dans leur propre pays, et bien sûr pour les otages, qui eux aussi méritent que le droit humanitaire s'applique à eux.
Les pays ayant participé à la conférence du 9 novembre à Paris portent également une lourde responsabilité. Ils n'ont pas trouvé mieux que de promettre un milliard d'euros supplémentaires pour l'aide humanitaire sans prévoir de contrôle pour s'assurer que cet argent soit utilisé à bon escient.
Les milliards d'euros déversés chaque année pour l'Autorité Palestinienne, ainsi qu'à Gaza, n'ont jamais permis, hélas, une amélioration tangible des conditions de vie des Palestiniens, et encore moins d'ouvrir des perspectives concrètes pour la paix. A ce niveau, la persévérance dans l’erreur est diabolique !
Alors, pourquoi toutes ces aides ne permettent-elles pas d'améliorer la situation des palestiniens ?
Et bien, car le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza d'une main de fer, détourne systématiquement l'argent et les aides. Ces ressources sont utilisées pour enseigner la haine des Juifs aux enfants palestiniens, inciter à la violence et au djihad et financer le terrorisme comme nous ne cessons de le répéter. Qui a financé la construction des tunnels, la fabrication des missiles, l'achat d'armement de plus en plus sophistiqués ? Qui a fermé les yeux sur le détournement des matériels, des matériaux, des fournitures médicales, du carburant, initialement destinés au bien-être des populations et au développement des infrastructures civiles ?
Car, il faut le dire, tous ceux, humanitaires, journalistes, fonctionnaires, qui œuvrent à Gaza sont entre les mains du Hamas. Par adhésion ou par la contrainte, ils relaient le récit et les mensonges du Hamas pour que, quoi qu'il arrive, Israël soit coupable. L'affaire du faux bombardement de l'hôpital Al-Ahli en est la preuve criante.
Plus c'est gros, plus ça passe, et cela s'applique aussi bien au bilan des victimes rapporté par le ministère de la santé du Hamas qu'au bilan mensonger des morts de l'hôpital. Il n'est alors pas contestable que le bilan de 14 000 morts doit être largement révisé à la baisse. Il ne fait d'ailleurs pas la différence entre les victimes civiles collatérales, les terroristes tombés les armes à la main, les victimes des tirs de roquettes ratés, et ceux qui ont été assassinés par le Hamas parce qu'ils refusaient de servir de boucliers humains.
Personne ne conteste, hélas, les affirmations du Hamas, mais beaucoup doutent toujours de la moindre information communiquée par l'État d'Israël, qui doit être diabolisé pour promouvoir les mythes et l'idéologie victimaire qui permet aux Palestiniens de nourrir une guerre obsessionnelle de l'image et de l’émotion pour chauffer à blanc les opinions publiques contre l'État juif.
Vous pointez particulièrement la responsable de l’UNRWA…
L'UNRWA est le principal obstacle à la paix. Il entretient les Palestiniens dans l'irrédentisme en perpétuant le statut de réfugié de génération en génération. L'UNRWA incarne le détournement de la cause palestinienne ; il est le bras armé de la communauté internationale et le principal responsable de l'échec de la solution à deux États en œuvrant à la délégitimation et à la diabolisation d'Israël.
C’est une tragédie qui condamne l’avenir des arabes palestiniens, menace la sécurité d’Israël et entretient la folie islamiste dans le monde.
Arié Bensemhoun
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