Le Wall Street Journal a publié mercredi soir des détails supplémentaires sur les difficultés qui ont conduit au report de la mise en œuvre de l'accord de libération des otages entre Israël et le Hamas. Selon le rapport, même si le Hamas a fourni le nom, le sexe et la nationalité de la plupart des 50 otages qu'il était censé libérer au cours de la première phase, il manquait des informations sur le sort de certains d'entre eux. En outre, le rapport indique que le Hamas n'a pas officiellement signé le mécanisme qui permettrait la libération des otages. Les responsables égyptiens, chargés des communications avec les dirigeants du Hamas à Gaza, ont déclaré avoir informé le Qatar du retard dans la mise en œuvre de l'accord mercredi soir.
Le chef du Conseil national de sécurité, Tzachi Hanegbi, a annoncé mercredi soir que le début de la libération des otages détenus par le Hamas se ferait conformément à l'accord initial entre les parties, et pas avant vendredi. "Les négociations pour la libération de nos otages progressent et se poursuivent sans cesse", a ajouté Hanegbi. Un responsable israélien a déclaré à Kan 11 News qu'il y avait un retard de 24 heures dans la mise en œuvre de l'accord, car l'accord n'a pas encore été signé par l'autre partie, le Hamas et le Qatar. "Les Qataris nous ont informés vers 23h00 que le Hamas n'a pas encore signé l'accord et qu'il y aura donc un retard dans sa mise en œuvre. Nous sommes optimistes que le plan sera mis en œuvre une fois l'accord signé", a ajouté le responsable. Les familles des otages ont déclaré qu'elles n'avaient pas été informées du retard dans la mise en œuvre de l'accord et qu'elles n'en avaient pas eu connaissance par les médias.
Gabriel Attal
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