Des propos polémiques. L’affaire commence au lendemain de l’attaque du Hamas contre Israël, survenue le 7 octobre dernier. Sur son compte X, Alberto Alemanno, un professeur de l’école de commerce HEC, publie alors un premier message à propos du conflit. "Horrifié par les attaques contre Israël, mais profondément mal à l’aise face au soutien unilatéral de l’Union européenne à Israël face aux attaques du Hamas. C'est aussi un soulèvement des colonisés", écrivait ce dernier dans son post. Ce dernier est finalement modifié par son auteur. Disparaît alors le terme de "colonisés" dans la nouvelle version du message. Des captures d'écran de ce premier message sont toutefois toujours disponibles sur le réseau social.
<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">If you want to celebrate these horrific attacks on civilians as “an uprising of the colonized,” at least have the guts to stand by your beliefs, instead of editing it out of existence the moment you realize we’re not buying your morally relativistic bullshit. <a href="https://t.co/9PCBzo5qug">pic.twitter.com/9PCBzo5qug</a></p>— Yascha Mounk (@Yascha_Mounk) <a href="https://twitter.com/Yascha_Mounk/status/1711137537098477682?ref_src=twsrc%5Etfw">October 8, 2023</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Son message amendé affirme désormais: "Horrifié par les attaques contre Israël qui doivent être fermement condamnées. Pourtant, je doute que le fait que l’Union européenne prenne parti puisse désamorcer le conflit".
<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">Horrified by the attacks on Israel that must be firmly condemned. <br><br>Yet I doubt that having the EU taking side will de-escalate the conflict. <br><br>It seems an easy, non committal stance towards a complex, dramatic reality. <a href="https://twitter.com/hashtag/Israel_under_attack?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Israel_under_attack</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/IsraelPalestineWar?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#IsraelPalestineWar</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/Israel?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#Israel</a> <a href="https://t.co/m3KVqluBSe">pic.twitter.com/m3KVqluBSe</a></p>— Alberto Alemanno (@alemannoEU) <a href="https://twitter.com/alemannoEU/status/1711121761696108942?ref_src=twsrc%5Etfw">October 8, 2023</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Les propos d'Alberto Alemanno iraient même plus loin. En public, le professeur n’hésiterait pas à qualifier Israël d’État "apartheid", coupable de "génocide", selon une tribune lancée par d'anciens élèves d’HEC. Dans cette tribune, les anciens élèves disent prendre la parole pour exprimer "colère et indignation devant le silence de notre école. "Une ligne rouge a été traversée, dans un contexte explosif, notamment dans le monde académique", abonde Ouriel Ohayon, signataire de la tribune, sur BFMTV.
Ce dernier appelle également la direction d'HEC "à rompre avec ce silence terrifiant, inquiétant". Les anciens élèves attendent désormais que la direction d’HEC prenne la parole vis-à-vis des positions de son professeur. Dans cette tribune, ils expliquent avoir contacté le président de l’école de commerce. Des mails restés jusqu’à maintenant sans réponse selon eux.
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