Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Yonathan Arfi, a déclaré ce jeudi sur RMC que c’était « un supplice pour les familles parce qu’elles ne savent pas quels sont les otages qui seront libérés et surtout quand », après l’annonce du report de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas prévoyant la libération de cinquante otages en échange de cent cinquante prisonniers palestiniens. « Surtout, les noms de ces otages libérés ne sont pas connus des familles et il y a une forme de loterie à laquelle elles sont confrontées », a ajouté Yonathan Arfi. Il n’y a pas, selon lui, d’« information certaine qui permettrait de certifier qu’il y aurait des otages français parmi les otages libérés ».
Mercredi, la ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, a dit « espérer » des libérations de Français parmi les otages « et, si possible, parmi le premier groupe » issu des quelque deux cent quarante personnes retenues dans la bande de Gaza. « Certains » des huit Français portés disparus sont otages du Hamas, selon le Quai d’Orsay.
Gabriel Attal
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