Au fur et à mesure que les otages libérés témoignent, on en apprend beaucoup sur les tortures insoutenables faites aux otages et en particulier aux enfants. La violence psychologique maximale.
"Eitan a été frappé par des civils à Gaza dès son arrivée" sa tante
Les terroristes l'ont forcé à visionner en entier le film des atrocités du Hamas commises le 7 octobre. Le petit Eitan Yahalomi, un franco-israélien de 12 ans a été libéré lundi soir par le Hamas à Gaza. Sa tante raconte qu'il a vécu des horreurs en captivité et qu'il a notamment été frappé par des civils dès son arrivée à Gaza le 7 octobre, quelques heures après avoir été kidnappé "Ce sont des monstres". Deux autres franco-israéliens ont été relâchés lundi avec 9 autres otages.
"Chaque fois qu'un enfant pleurait, ils le menaçaient avec une arme pour qu'il se taise", rapporte Deborah Cohen, la tante d'Eitan. Elle raconte que les terroristes l'ont forcé à visionner en entier le film des atrocités du Hamas commises le 7 octobre. "C'est un enfant calme, ça va lui prendre du temps pour qu'il fasse sortir ses émotions", souligne Deborah Cohen. "Je ne pense pas qu'il se sente bien, comment peut-on se sentir bien après une telle expérience? Le chemin sera long", a-t-elle dit. Les dégâts psychologiques sur ces enfants.
Son père est encore aux mains du Hamas. On ne sait pas s’il est encore en vie
Le 7 octobre, Eitan a été kidnappé au kibboutz Nir Oz avec sa mère et ses deux soeurs qui ont réussi à s'enfuir et à courir dans les champs près de la frontière avec Gaza, tandis que le petit garçon a été emmené avec son père en territoire gazaoui.
Michel Zerbib
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