La militante palestinienne Ahed Tamimi fait partie des 50 prisonniers palestiniens répertoriés par le bureau du Premier ministre comme candidats à la libération si l'accord d'échange d'otages entre Israël et le Hamas est prolongé de deux jours supplémentaires. Tamimi, connue pour une vidéo de 2017 la montrant affrontant physiquement des soldats de Tsahal, est devenue un symbole de la résistance palestinienne dans les cercles pro-palestiniens. Elle a été arrêtée le 6 novembre, soupçonnée d'incitation à la violence et d'appel à des actes terroristes. Tamimi, 22 ans, s'est fait connaître dans sa communauté pour ses actions violentes contre Tsahal et a été considérée par beaucoup comme une héroïne nationale pour les Palestiniens de Judée-Samarie.
"Nous vous attendons dans toutes les villes de Cisjordanie, de Hébron à Jénine. Nous vous massacrerons et vous direz que ce qu'Hitler vous a fait était une blague", a écrit Tamimi sur les réseaux sociaux début novembre. "Nous allons boire ton sang et manger ton crâne. Allez, nous t'attendons", a-t- elle écrit.
Tamimi a un passé au sein de Tsahal : en mars 2018, Tamimi a été reconnu coupable de quatre chefs d’accusation d’agression contre un officier et un soldat de Tsahal, d’incitation et d’interférence avec les forces de Tsahal, et a été condamné à huit mois de prison et huit mois de probation. Elle a été libérée le 29 juillet 2018, après avoir purgé la totalité de sa peine de prison.
Gabriel Attal
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