Les Otages et la responsabilité de la communauté internationale dans la guerre psychologique du Hamas ! Chronique d'Arié Bensemhoun

Israël.

Les Otages et la responsabilité de la communauté internationale dans la guerre psychologique du Hamas ! Chronique d'Arié Bensemhoun
Le directeur du think tank Elnet France, Arié Bensemhoun - Radio J/Nellu Cohn

Bonjour Arié Bensemhoun, cette semaine, vous souhaitiez revenir sur la responsabilité de la communauté internationale sur la question des otages.

Bonjour. Cela fait 6 jours que la trêve entre Israël et le Hamas est en vigueur et que quotidiennement des otages sont échangés contre des prisonniers palestiniens.  

Chaque libération est un acte d'espoir et de justice pour Israël, mais une terrible humiliation pour la communauté internationale. Tous ces pays empreints de grands principes se retrouvent maintenant impuissants, pris au piège du Hamas, dépassés par une situation qu'ils ont eux-mêmes contribué à créer.

Depuis des années, les Palestiniens sont biberonnés à la haine des Juifs et d'Israël. Depuis des années, le Hamas prêche l'extermination des Juifs, la destruction d'Israël et détourne les aides internationales au profit de la stratégie de la terreur. Mais depuis des années, la communauté internationale est complaisante avec le terrorisme palestinien, fermant sciemment les yeux, refusant de voir la réalité en face.

Le 7 octobre, cette réalité a explosé aux yeux de tous et les 1200 femmes, hommes et enfants massacrés ne les empêchent pas de continuer dans leur complaisance, se réjouissant maintenant de voir un enfant échangé contre des terroristes, donnant au passage toujours plus de crédit au Hamas qui sortira renforcé aux yeux des Palestiniens et des islamistes.

La faillite de la communauté internationale nous a entraînés dans un jeu de dupes, où des barbares se jouent de notre humanité.

Finalement, cette complaisance de la communauté internationale a permis la guerre psychologique que nous livre le Hamas

Absolument, tout est bon pour créer de l’angoisse et de la terreur.

Quand ils ne prétendent pas savoir où se trouvent les otages, ils retardent délibérément leur libération en affirmant qu’Israël ne respecterait pas la livraison d’aides humanitaires, alors qu'ils étaient les premiers à ne pas respecter l’accord en voulant séparer les mères otages de leurs enfants et en lançant des salves de roquettes sur Israël quelques minutes après la conclusion de l’accord.

Bien que cette trêve prévoie la libération des femmes, des enfants et des personnes âgées, le Hamas choisit soigneusement les otages à libérer et refuse toujours de relâcher Kfir Bibas, 10 mois, et son frère Ariel, 4 ans, car ces deux enfants aux cheveux roux sont devenus des symboles de leur guerre psychologique.

Un coup le Hamas annonce qu’ils sont morts, un coup ils annoncent qu'ils les ont livrés au Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), dont la militante, Mariam Abou Daqqa, a récemment été invitée en France par La France Insoumise. Comme nous baignons dans le cynisme sans limite, où des amis et financiers du Hamas, comme le Qatar, jouent le rôle de médiateurs dans la libération des otages qu’ils ont contribué à faire enlever, peut être devrions-nous demander à LFI de parler à leurs amis du FPLP pour obtenir la libération de ces enfants. Au point où nous en sommes …

Et cette complaisance vis-à-vis du Hamas n’est pas seulement le fait des États …

Non, puisque le Hamas bénéficie aussi de la complicité de grandes organisations internationales, de personnalités politiques et de certains médias. Sans oublier que depuis des décennies, la propagande des groupes terroristes palestiniens diffuse en Occident au vu et au su des gouvernements qui ne font rien. 

Les images fournies par le Hamas montrant des otages souriants ou saluant les terroristes ne font qu'alimenter ce jeu de dupes, occultant les récits épouvantables de ceux pour qui la captivité a été un véritable calvaire.

Le récit de la captivité du petit Eitan, 12 ans, est tout simplement abominable : frappé par des civils dès son arrivée à Gaza, contraint de visionner les images insoutenables des massacres du 7 octobre, et menacé avec une arme chaque fois qu'il osait pleurer. Ce pauvre enfant et tous les autres otages et leurs familles, porteront ces traumatismes toutes leurs vies. 

S’il ne fait aucun doute qu’une fois la guerre terminée, des personnes en Israël seront jugées pour la faillite sécuritaire du 7 octobre, qui, au sein de la communauté internationale, rendra des comptes ? 

Y aura-t-il un jour une commission d'enquête digne de ce nom pour juger ceux qui portent la responsabilité de ce désastre, pour tous les complices du terrorisme palestinien depuis des années, les mêmes qui aujourd'hui condamnent le droit d'Israël à se défendre et qui appellent à un cessez-le-feu, qui permettra au Hamas de s'en sortir, privant par-là même les Palestiniens de la possibilité d'ouvrir un nouveau chapitre, l’espoir de jours meilleurs. 

Le cauchemar du 7 octobre n’est pas prêt de se dissiper et semble destiné à se répéter ici ou ailleurs !

Arié Bensemhoun

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