Armand Rajabpour-Miyandoab, l’assaillant français d'origine iranienne, projetait un attentat à la Défense en 2016, pour lequel il avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement dont quatre ans ferme. À cette époque, il envisageait aussi un départ pour la Syrie.
Le Centre d'analyse du terrorisme (CAT) précise que l'assaillant était en lien avec Abdoullakh Anzorov, l’assassin de Samuel Paty, professeur tué le 16 octobre 2020 aux abords de son collège de Conflans-Sainte-Honorine. Il était également en lien avec Larossi Abbala, l'auteur du double assassinat en juin 2016 des policiers Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne Vanessa Schneider à Magnanville.
Comme l'avait révélé le CAT dès le 16 mars 2018, Armand Rajabpour-Miyandoab était aussi en contact avec Adel Kermiche, l'islamiste qui avait assassiné le père Jacques Hamel, 85 ans. Ce dernier avait été égorgé le 26 juillet 2016, à la fin d'une messe devant trois religieuses et un couple de paroissiens.
Il était aussi en lien avec Maximilien Thibaut, djihadiste français parti en Syrie et ancienne figure du groupuscule Forsane Alizza. Cette cellule, dissoute au printemps 2012, prônait notamment le djihad armé et souhaitait «instaurer un califat» en France.
Michel Zerbib
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