Israël aurait mis au point un système de pompage d'eau de mer pour inonder les tunnels du Hamas. Chacune de ces 5 pompes pourrait déplacer des milliers de mètres cubes d'eau puisés dans la Mer Méditerranée par heure à l'intérieur des tunnels, les inondant en quelques semaines.
Selon le Wall Street Journal (WSJ), Israël aurait achevé d'assembler un système de pompage d'eau de mer que son armée pourrait utiliser pour inonder le vaste réseau de tunnels du Hamas sous la bande de Gaza, afin de déloger les combattants du groupe terroriste de leur refuge souterrain et de mettre ceux-ci hors-service
Le WSJ précise que ces pompes sont situées à environ 1,6 kilomètre au nord du camp de réfugiés d'Al-Shati, et qu'elles auraient fini d'être assemblées à la mi-novembre. Au nombre de cinq, chacune d'elles pourrait déplacer des milliers de mètres cubes d'eau puisés dans la mer Méditerranée par heure à l'intérieur des tunnels, les inondant en quelques semaines.
Les risques écologiques induits par cette opération expliqueraient les réticences d’une partie de l’état-major israélien
L’un d’eux serait la salinisation des nappes aquifères qui fournissent Gaza en eau potable. Les terres pourraient également être rendues impropres à l’agriculture. Un autre serait le risque d’instabilité des sols en surface après l’injection de telles quantités d’eau de mer. Se pose également la question de la pollution des terres par les substances nombreuses et variées susceptibles de se trouver à l’intérieur des tunnels.
Le quotidien américain ne sait pas si Israël prévoit d'avoir recours à cette tactique avant d'avoir fait libérer tous les otages qui restent aux mains du Hamas, alors qu'à en croire le groupe palestinien, nombre d'entre eux seraient toujours détenus dans des tunnels. Selon le journal, Israël aurait informé Washington le mois dernier de l’existence de cette arme, mais n’aurait pas pris de décision quant à son utilisation. Le Jerusalem Post conclut que la solution présenterait l’avantage de faire économiser temps, argent, et vies humaines et de rendre les tunnels durablement inutilisables.
Michel Zerbib
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