Pendant sa garde à vue, la mère d'Armand Rajabpour-Miyandoab a renié son fils, qu’elle appelle désormais «l'individu», a appris Le Parisien mardi 5 décembre. Libérés lundi 4 décembre, les parents du terroriste avaient été placés en garde à vue après l'attaque commise par leur fils près du pont de Bir-Hakeim samedi 2 décembre dans la soirée. «Je n'ai plus de fils», a-t-elle lâché devant les policiers, ressassant également cette phrase : «je demande pardon à la France». Aucune charge n’a été retenue contre les parents.
Issue d’un milieu intellectuel bourgeois, la mère du terroriste est arrivée en France il y a plus de quarante ans, à la suite de la révolution islamique de 1979 dans son pays natal. Sans en parler la langue, elle tombe «amoureuse» du pays qui l’accueille, d’après le quotidien. Malgré ses diplômes iraniens, elle est employée dans un magasin Carrefour de Villejuif, dans le Val-de-Marne, dans lequel elle passera quatre décennies.
La famille semble être un modèle d’assimilation, le prénom «Iman» de l’assaillant a même été francisé pour devenir «Armand». Une source proche du dossier décrit la famille comme «laïque et bienveillante avec un père athée». L’élément déclencheur de la conversion d'Armand Rajabpour-Miyandoab à l'islam aurait été la mort de sa grand-mère maternelle en 2015 qui n'a «pas été bien vécue» , «c'est lié à l'histoire de l'Iran», ajoute la même source.
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