Alors que l'on s'apprête à commémorer le 26e anniversaire de l'attentat à la bombe de l'AMIA (Association Mutuelle Israélite Argentine), le président, Alberto Fernandez, a condamné cette attaque du 18 juillet 1994. Le chef de l'Etat argentin a fait part aux dirigeants juifs de son désir de mettre un terme à l'affaire judiciaire qui a suivi l'attaque, qui a duré des décennies, ce qui a été compliqué par des allégations de corruption et le meurtre probable du procureur juif, Alberto Nisman. Fernandez a déclaré que "la condamnation du terrorisme ne peut être discutée, comme la Shoah, elle ne peut être ni négligée ni tolérée."
Les propos du président sont importants étant donné que sa vice-présidente, Cristina Fernandez de Kirchner, est jugée depuis des années pour des allégations selon lesquelles elle aurait comploté avec le gouvernement iranien pour couvrir l'implication de la République Islamique dans l'attentat.
Gabriel Attal
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