Dans un geste inhabituel, Tsahal a présenté mardi soir des excuses après une attaque israélienne visant le Hezbollah qui a touché des soldats de l'armée libanaise. "Plus tôt dans la journée, les soldats de Tsahal ont agi pour neutraliser une menace réelle détectée depuis le territoire libanais. La menace a été détectée depuis un complexe de lancement et d'observation de l'organisation terroriste Hezbollah près d'Al Awadi, à la frontière libanaise", a déclaré l'unité du porte-parole de Tsahal.
"Un rapport a été reçu par Tsahal selon lequel un certain nombre de soldats de l'armée libanaise ont été blessés lors de l'attaque. Les forces de l'armée libanaise n'ont pas été la cible de l'attaque. Tsahal regrette l'incident, une enquête est en cours", ajoute le communiqué. Cette déclaration intervient après que l'armée libanaise a confirmé qu'un soldat libanais avait été tué et plusieurs autres blessés lors d'une attaque israélienne.
Mardi matin, l’armée israélienne a déclaré qu’un certain nombre de lancements avaient été identifiés depuis le Liban vers le nord d’Israël. Les lancements sont tombés dans des zones ouvertes. En réponse, des avions de combat de Tsahal ont frappé un certain nombre de cibles terroristes du Hezbollah au Liban, notamment des infrastructures terroristes et des postes militaires utilisés pour le stockage d’armes et par des terroristes.
La France déplore la frappe d'Israël ayant tué un soldat libanais
La France a déploré mercredi la frappe israélienne qui a tué un soldat libanais, le premier depuis le début le 8 octobre des échanges de tirs quasi quotidiens à la frontière entre Israël et le Hezbollah. La France "est vivement préoccupée par la poursuite des affrontements à la frontière entre le Liban et Israël", a ajouté la porte-parole du Quai d'Orsay dans un communiqué, appelant "toutes les parties" à "la plus grande retenue". L'armée israélienne affirme n'avoir pas ciblé les forces armées libanaises, mais une position du mouvement armé libanais Hezbollah. Tsahal a présenté ses excuses après cette erreur et annoncé avoir ouvert une enquête.
Gabriel Attal
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