La France souffle le chaud et le froid avec Israël depuis le 7 octobre. Cette fois Paris pointe d’un doigt accusateur les agissements supposés des israéliens des territoires, qu’il appelle « colons » pour mieux souligner d’illégitimité supposée de ceux là. «La situation en Cisjordanie nous préoccupe, notamment en raison des trop nombreux cas de violence commis par des colons extrémistes», a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, avant une réunion de l'Union européenne lundi. Paris envisage ainsi des sanctions pour lutter contre la violence des « colons en Cisjordanie ». Ces dernières semaines, la France est en première ligne pour ouvrir la voie à des discussions entre les membres de l'Union européenne sur d'éventuelles sanctions de l'UE à l'encontre des habitants d'implantations israéliens qui ont pris pour cible des Palestiniens en Judée-Samarie, mais la question n'a pas fait l'objet d'un consensus jusqu'à présent.
Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU effectuent ce lundi une visite du côté égyptien du point de passage de Rafah, pour constater la situation humanitaire dans le territoire palestinien
Et cette visite est vivement critiquée par Israël. «Cette visite prouve une nouvelle fois que le Conseil ne se soucie que des habitants de Gaza et ignore la souffrance des habitants du sud d'Israël et le sort des otages», a ainsi fustigé sur X Gilad Erdan, ambassadeur d’Israël à l’ONU. Avant de poursuivre : «La visite faussée d'un conseil qui n'a même pas condamné le Hamas à ce jour, élimine toute légitimité pour ses décisions concernant la guerre à Gaza. C'est une honte !».
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a mis en place une équipe chargée de discuter de l'«avenir», après le conflit à Gaza, rapportent Channel 13 et I24 News
Elle est composée de responsables politiques et militaires. Le groupe s’est déjà réuni quatre fois depuis le début du conflit et devrait avoir une nouvelle entrevue cette semaine. L’équipe devra notamment déterminer si l’État hébreu doit maintenir une présence militaire à Gaza après la guerre.
Michel Zerbib
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