Pour s'être positionnée violemment contre Israël en guerre contre le Hamas dans une publication sur Instagram, l’ex-basketteuse pourrait perdre son rôle d’ambassadrice. Le Comité d'éthique, saisi par les organisateurs des JO de Paris, a préconisé lundi l'exclusion de l'ancienne basketteuse Emilie Gomis de son rôle d'ambassadrice de l'événement, pour s'être positionnée contre Israël en guerre contre le Hamas, dans une publication sur Instagram. Il revient à présent au Cojo de prendre la décision de résilier ou pas le contrat de la vice-championne olympique avec les Bleues en 2012, également membre du conseil d'administration de Paris-2024.
<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">🚨🇫🇷 ALERTE : Le Comité d’éthique de Paris 2024 vient de rendre son avis en faveur d’une exclusion d’<a href="https://twitter.com/emiliegomis?ref_src=twsrc%5Etfw">@emiliegomis</a> de son rôle d’ambassadrice des JO 2024 ! <br><br>Au tour du Comité Olympique Paris 2024 de résilier son contrat…⏳<a href="https://t.co/YcEjzfqOSO">https://t.co/YcEjzfqOSO</a><a href="https://twitter.com/hashtag/ToleranceZero?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#ToleranceZero</a> 👊🏼 <a href="https://t.co/Rr44Jnqkec">https://t.co/Rr44Jnqkec</a> <a href="https://t.co/85DVyR5W0P">pic.twitter.com/85DVyR5W0P</a></p>— SwordOfSalomon (@SwordOfSalomon) <a href="https://twitter.com/SwordOfSalomon/status/1734252672197214279?ref_src=twsrc%5Etfw">December 11, 2023</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Cette illustration, restée en ligne 24 heures, «fait clairement référence à des événements concernant l'État d'Israël et la Palestine, en particulier la bande de Gaza, notamment le plan de partage de la Palestine par l'Organisation des Nations-Unies en 1947, la guerre des Six jours et le vote de la résolution 242 du conseil de sécurité des Nations unies en 1967», a rappelé le Comité d'éthique. «La publication peut en outre être légitimement interprétée comme suggérant que la France de 2023, dont la carte est dominée par l'étoile de David, est, elle aussi, ’’envahie par les Juifs’’», suggère encore l'instance.
Critiquée, Emilie Gomis a fini par présenter ses excuses le 3 décembre «auprès de ceux qui se sont sentis blessés», sur Instagram
«Les accusations d'antisémitisme auxquelles je fais face sont en totale contradiction avec les valeurs qui m'ont été inculquées et celles que le sport m'a enseignées». Pour le comité d'éthique, l’ancienne basketteuse «ne répudie pas la teneur de cette publication. Insuffisant pour le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), qui réclamait le même jour qu'elle soit démise de ses fonctions d'ambassadrice aux JO-2024. Pour le comité d'éthique, ces excuses «ne sont pas de nature à atténuer, en l'espèce, la gravité du manquement relevé», d'autant que si «elle concède une forme de maladresse (...) elle ne répudie pas la teneur de cette publication». Et de rappeler que conformément à la Charte d'éthique de Paris-2024, ses membres et salariés se doivent «de respecter le devoir de réserve dans leur expression publique» et «s'abstenir de tout acte qui pourrait porter atteinte à l'image ou à la réputation de Paris-2024».
Michel Zerbib
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