La guerre contre Israël et les Juifs s’est déjà incrustée un petit peu partout en France où l’antisémitisme se donne libre cours y compris dans les sanctuaires que devraient constituer les écoles. Mais le tabou du racisme, de l’antisémitisme et de la menace terroriste est tombé sous les assauts, en grande partie des partisans de l’islamisme. La dernière affaire en date fait froid dans le dos mais n’émane pas cette fois d’un élève radicalisé mais d’un adulte enragé et se revendiquant du groupe terroriste, le Hamas, qui n’a pas hésité à promettre les pires sévices à une enseignante juive, directrice d’une crèche à Champigny.
L’individu est entré dans cet établissement de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) en milieu d’après-midi, mardi. Il n'a pour l'instant pas été retrouvé. Une enquête a été ouverte.
Ce mardi 12 décembre à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, une directrice de crèche de confession juive a été menacée par un individu «de type nord-africain» qui est entré dans son établissement. Il s’agit de la crèche «Les minis Kids», qui présente «une forte population de confession juive».
Un peu avant 16h, l'individu a pénétré dans la crèche par la porte d'entrée, qui n'était pas verrouillée. Il s'est ensuite dirigé vers le bureau de la directrice, dont la porte était ouverte. Il l'a alors menacée avec un couteau de 15 centimètres, «brandissant l'arme dans sa direction», selon le parquet de Créteil à l'AFP.
«Je vais te violer, je vais te tuer, sale juive, sale sioniste, je vais revenir avec des personnes et te faire comme à Gaza», aurait déclaré l’individu
L'auteur des faits s'est ensuite enfui, sans porter atteinte à l'intégrité physique de la directrice, qui a toutefois été fortement choquée, a détaillé une source policière à l'AFP. Lors des faits, neuf enfants ont été confinés dans une salle, rapporte cette même source, précisant qu’aucun de ces enfants n’a été en contact avec l’agresseur. L’individu est actuellement toujours en fuite.
Une enquête en flagrance a été ouverte par le parquet de Créteil pour «menace de mort matérialisée en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion»
Une enquête pour «menace de crime contre les personnes» pour ces mêmes raisons ainsi que «violences suivies d'incapacité n'excédant pas huit jours». Ce dernier chef est aggravé de trois circonstances - les faits ont été commis sur une personne chargée d'une mission de service public, aux abords d'un établissement d'éducation, en raison de la religion de la victime. Les investigations ont été confiées au service départemental de la police judiciaire du Val-de-Marne. Plus de 1800 actes antisémites ont été recensés en France depuis le 7 octobre et le massacre et le rapt de bébés, d’enfants de femmes, de personnes âgées et d’hommes israéliens.
Michel Zerbib
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.