Le vote du Conseil de sécurité de l’ONU sur une résolution appelant à une augmentation de l’aide humanitaire et à un arrêt urgent de la guerre entre Israël et le Hamas a de nouveau été retardé mardi, a déclaré au Times of Israël un diplomate d’un pays membre du panel. Le vote devrait désormais avoir lieu mercredi. Le Conseil avait prévu un vote lundi après-midi, mais il a été reporté à mardi pour tenter d'amener les États-Unis à soutenir la résolution ou à s'abstenir.
"Nous travaillons toujours sur les modalités de la résolution", a déclaré mardi après-midi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, avant le report du vote. "Il est important pour nous que le reste du monde comprenne ce qui est en jeu ici et ce que le Hamas a fait le 7 octobre et comment Israël a le droit de se défendre contre ces menaces."
Le 8 décembre, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité soutenue par presque tous les membres du Conseil et des dizaines d’autres pays exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza. L'Assemblée générale, composée de 193 membres, a approuvé à une écrasante majorité une résolution similaire le 12 décembre par 153 voix contre 10, avec 23 abstentions.
Le projet de résolution présenté lundi matin appelait à une « cessation urgente et durable des hostilités », mais ce langage a été édulcoré dans un nouveau projet distribué mardi matin.
Il « appelle désormais à la suspension urgente des hostilités pour permettre un accès humanitaire sûr et sans entrave, et à des mesures urgentes vers une cessation durable des hostilités ». Les États-Unis se sont par le passé opposés à une clause de cessation des hostilités.
Les résolutions du Conseil de sécurité sont importantes car elles sont juridiquement contraignantes, mais dans la pratique, de nombreuses parties choisissent d'ignorer les demandes d'action du Conseil. Les résolutions de l’Assemblée générale ne sont pas juridiquement contraignantes, même si elles constituent un baromètre important de l’opinion mondiale.
Gabriel Attal
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