Yoav Gallant : les combats dans le sud de Gaza restent intenses ; il ne reste que quelques milliers de terroristes dans le nord

Israël.

Yoav Gallant : les combats dans le sud de Gaza restent intenses ; il ne reste que quelques milliers de terroristes dans le nord
Le ministre de la Défense Yoav Gallant avec les troupes de Tsahal dans le centre de la bande de Gaza, le 2 janvier 2024 - Ariel Hermoni/Ministère israélien de la Défense

En visitant la route de Salah al-Din, dans le centre de la bande de Gaza, le ministre de la Défense Yoav Gallant a déclaré : « Le sentiment que nous arrêtons [la campagne contre le Hamas] est erroné. » « Vous êtes dans le couloir ; cela signifie que des deux côtés, des opérations d'un type différent auront bientôt lieu», dit Gallant aux troupes de la 646e brigade de parachutistes de réserve de la 99e division, qui opèrent dans le centre de la bande de Gaza. « Au nord, nous avons détruit 12 bataillons du Hamas. Il reste encore des terroristes, quelques milliers sur les 15 000 ou 18 000 qui se trouvaient dans la zone. Un grand nombre d’entre eux ont été éliminés et d’autres ont fui vers le sud », explique Gallant.

Dans le nord de Gaza, dit Gallant, Tsahal continuera à mener des opérations de moindre envergure pour éliminer les derniers combattants du Hamas. « L’objectif est d’épuiser l’ennemi, de tuer [ses agents] et de parvenir à une situation dans laquelle nous contrôlons le territoire », dit-il.

« Dans le sud de la bande de Gaza, la situation est différente », explique Gallant. Il affirme que Tsahal se concentre sur ce qui se trouve au-dessus des tunnels du Hamas dans la région de Khan Younis, « où se cachent de hauts responsables du Hamas, à de grandes profondeurs ». « Nous les atteignons déjà… et cela se produit déjà maintenant », déclare Gallant.

Il affirme que les combats dans le sud de Gaza resteront « de haute intensité ». « Les résultats seront clairs », promet Gallant. « Nous mettrons fin à cette campagne lorsque le Hamas ne fonctionnera plus comme un organe directeur et certainement pas comme un cadre militaire… Cela prendra du temps », dit-il. Gallant ajoute qu’« en même temps, malheureusement, il existe d’autres menaces, dont la première et la plus importante est ce qui se passe dans le nord », faisant référence aux attaques quotidiennes du Hezbollah depuis le Liban. 

"Les rumeurs selon lesquelles nous allons stopper les combats sont fausses", a affirmé Yoav Gallant, ajoutant que "sans une décision claire, nous ne pourrons pas vivre au Moyen-Orient"

Gabriel Attal

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