Un ancien gardien de camp nazi est jugé actuellement pour complicité de meurtres. L’accusé a présenté ses excuses auprès des victimes de la Shoah tout en affirmant ne pas avoir eu le choix de son affectation. Ce repentir dont les mots sonnent comme un aveu émanent d’un homme âgé de 93 ans. Bruno Dey a été l’un des gardes SS du camp de Stutthof, dans le nord de la Pologne "entre août 1944 et avril 1945". Ce camp de concentration était le tout premier construit hors de l’Allemagne.
Selon Bruno Dey, les témoignages des victimes lui ont permis de saisir "toute l'ampleur de la cruauté" des actes perpétrés au camp de Stutthof où environ 65 000 personnes, essentiellement des femmes juives, ont péri dans d’atroces conditions. Le procès de cet ancien gardien de camp est l’un des derniers du nazisme, ce qui lui donne aujourd’hui un écho particulier. Quant au verdict, il est attendu ce jeudi 23 juillet.
Eric Haddad
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