Selon le constat de Leket Israël, la banque alimentaire d’Israël, plus d’un tiers de toute la nourriture produite dans le pays, est jetée. Et c’est une nouvelle fois une startup dont Israël a le secret qui se mobilise pour trouver des solutions à cela.
SpareEat fournit aux boulangeries, épiceries et autres établissements une plateforme pour vendre les produits alimentaires restants en fin de journée, plutôt que de les jeter à la poubelle.
L’application SpareEat permet aux Israéliens d’acheter des « sacs surprises » contenant des pâtisseries, des sandwichs, et autres aliments à des prix très réduits, aidant ainsi les entreprises alimentaires à éviter le gaspillage en limitant les pertes financières et aux consommateurs d’acheter à coûts réduits des denrées devenues onéreuses en Israël.
De nombreuses formules dans le monde proposent des solutions surprises. Dans toutes les régions de France, on peut commander des paniers-surprises de fruits ou de légumes, toujours dans la perspective d’éviter le gâchis. Le consommateur à moindre coût choisit de ne pas choisir et d’aider à écouler les stocks pour éviter le gaspillage. Dans le cas de SpareEat, l’idée du sac surprise permet de tenir compte de l’incertitude des produits restants à l’heure de la fermeture.
C’est même le contraire : Il va de soi que pour maintenir des coûts avantageux pour le vendeur comme pour l’acheteur, celui-ci doit se rendre directement dans un point de vente, sans possibilité de livraison.
L’application a pu refonctionner après une interruption due à la crise du Covid. 200 entreprises font appel à SpareEat qui les met en contact avec plus de 80 000 consommateurs. Depuis novembre dernier, les dons à l’association Yad Latet permettent la fourniture des repas, dont ceux du Shabbat, aux soldats combattant les terroristes du Hamas dans la bande de Gaza.
Jean-François Strouf
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