Le président américain Joe Biden a envoyé l’envoyé spécial Amos Hochstein dans la région alors que Washington intensifie son engagement diplomatique dans le but d’apaiser les tensions entre Israël et le Hezbollah, mandataire iranien au Liban.
Hochstein, qui a été fortement impliqué dans les négociations qui ont abouti à la démarcation d’une frontière maritime entre Israël et le Liban en 2022, devrait arriver en Israël plus tard jeudi.
Un haut responsable de l’administration Biden a déclaré mercredi aux journalistes que Hochstein venait de rencontrer le ministre libanais des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib et que les États-Unis avaient un « effort diplomatique en cours pour aider à résoudre une partie des tensions » entre Israël et le Hezbollah, sans plus de détails.
Les responsables israéliens envisagent de dire à Hochstein que sans un accord diplomatique pour repousser le Hezbollah loin de la frontière, il ne sera pas en mesure de renvoyer les habitants vers les villes du nord, a rapporté mercredi la chaîne publique Kan.
Selon un article paru plus tôt cette semaine dans Ynet, Israël espère que l’accord débouchera sur des négociations sur l’établissement d’une frontière officielle entre les pays, qui n’ont qu’une ligne de cessez-le-feu et restent techniquement en état de guerre.
Le voyage de Hochstein aura lieu deux jours après qu'une frappe imputée à Israël a tué mardi le numéro deux politique du Hamas, le chef terroriste Salah al-Arouri, dans un bastion du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, exacerbant les tensions entre Israël et le Hezbollah, engagés quotidiennement dans échanges de tirs depuis le 8 octobre, un jour après que le Hamas a lancé son attaque meurtrière contre le sud d'Israël, tuant 1 200 personnes et prenant 240 autres en otages.
Gabriel Attal
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