Nouvelle condamnation dans les actes antisémites qui se sont multipliés le 7 octobre.
Cette femme avait justifié son geste par "sa douleur devant les images des massacres à Gaza"
Cette mère de famille de 44 ans a été condamnée mardi à dix mois de prison avec sursis pour des tags et des dégradations sur une épicerie casher à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine.
La décision rendue par le tribunal de Nanterre va au-delà des réquisitions du parquet, qui étaient de six mois d'emprisonnement avec sursis. Son sursis probatoire est assorti de l'obligation de soins psychologiques et d'une indemnisation de 4 500 euros pour le magasin au titre du préjudice matériel, et 10 000 euros pour les deux gérants.
L'avocat des deux gérants du magasin Story Cash ainsi que l'organisation juive européenne qui s'était portée partie civile ont fait part de leur soulagement et de leur satisfaction, affirmant que par cette décision, "la justice envoyait un signal fort aux auteurs d'actes antisémites"
Cette mère de quatre enfants, doctorante en littérature, avait été interpellée le 21 novembre après la découverte d'inscriptions à caractère antisémite sur les murs de la ville et du magasin casher, telles que "Juif" avec une étoile de David, "Gaza", et "Stop génocide". Lors de l'audience, la prévenue avait justifié son geste par "sa douleur devant les images des massacres à Gaza".
L’antisémitisme de cette individu n’a pas pu se dissimuler sous couvert d’opposition à Israel. Son antisionisme , une fois de plus,n’était autre qu’une haine des Juifs.
Michel Zerbib
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