Emmanuel Macron réunit à 11h le premier conseil des ministres depuis le remaniement. Les onze ministres et les trois ministres délégués nommés jeudi dans le premier gouvernement de Gabriel Attal arrivent au compte-goutte à l’Élysée. Dans la matinée, les passations de pouvoir ont eu lieu notamment entre Rima Abdoul-Malak et Rachida Dati à la Culture. «Je comprends que cette nomination puisse surprendre. Moi, elle ne me surprend pas. Elle répond à un véritable besoin», a-t-elle justifié. «La culture est un combat de tous les jours, dans un monde où les défis sont nombreux» a-t-elle affirmé, citant notamment la «radicalisation» et «le communautarisme». «Ma grande arme est la combativité, je vais la mettre au service de la culture», a déclaré en souriant la maire du VIIe arrondissement de Paris, réputée pour ses attaques verbales acerbes. «Chacun sait que j'aime me battre, n'ayez pas peur». Tout en assurant être «déterminée à agir et à écouter».
Lors de la passation de pouvoir entre Gabriel Attal et Amélie Oudéa-Castéra, évoquant le «niveau des élèves», mais aussi le sujet du harcèlement, sur lequel il affirme avoir pris un «électrochoc», Gabriel Attal affirme que l’éducation sera la «priorité absolue» de son nouveau gouvernement. Le Premier ministre s’est dit «garant» du suivi des réformes engagées. «Tout ce que nous avons entamé ira jusqu'au bout, je m'y engage», a-t-il déclaré, souhaitant mettre «plus d’exigence» à l’école, «à tous les étages».
Gabriel Attal
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