Le secrétaire général de l'ONU affirme que Gaza est confrontée à « l'ombre longue de la famine » et au risque d'épidémies en raison des obstacles à l'acheminement de l'aide vitale.
Antonio Guterres ne mentionne pas Israël nommément dans ses remarques, mais attribue l'incapacité de répondre aux besoins humanitaires croissants de Gaza aux bombardements généralisés, aux barrières à l'entrée sur le territoire et aux restrictions de distribution à l'intérieur de celui-ci – le tout sous le contrôle d'Israël.
Il se dit « profondément troublé par la violation flagrante du droit international humanitaire à laquelle nous assistons ».
Les responsables israéliens ont nié avoir entravé l’acheminement de l’aide, affirmant que l’ONU devait fournir davantage de travailleurs et de camions.
Mais Guterres affirme que l’ONU et ses partenaires « ne peuvent pas fournir efficacement une aide humanitaire alors que Gaza est soumise à des bombardements aussi intenses, généralisés et incessants ».
Il souligne la mort de 152 membres du personnel de l’ONU à Gaza depuis le début de la guerre, « la plus grande perte de vies humaines dans l’histoire de notre organisation ».
Gabriel Attal
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