La capitale anglaise a été particulièrement secouée par des manifestations très hostiles à Israël et aux Juifs en dépit du grand massacre du 7 octobre perpétré par le mouvement terroriste Hamas. Les militants du droit et de la justice pour Israel multiplient les initiatives pour faire connaître le sort terrible des otages israéliens à Gaza.
Organisée dans un bâtiment abandonné sur la base des descriptions des otages libérés, l'installation s'associe aux efforts visant à faire libérer les otages toujours détenus à Gaza.
L’installation « Voice from the Tunnels » dans l’est de Londres vise à faire revivre l’expérience des otages détenus par les terroristes du Hamas pendant plus de 100 jours
Cette nouvelle exposition à Londres cherche à montrer les conditions de vie des otages qui ont passé plus de 100 jours en captivité après leur enlèvement par les terroristes du Hamas le 7 octobre.
Mise en scène dans un bâtiment abandonné de l’est de la capitale britannique et fondée sur les descriptions de certains otages libérés, l’installation baptisée « Voice from the Tunnels » recrée les conditions endurées par les captifs, mettant en lumière leur sort dans le cadre des efforts pour faire libérer les plus de 130 otages toujours détenus par la branche palestinienne des Frères musulmans et ses complices.
« Cela a été créé comme la première tentative de décrire à quoi ressemblent les tunnels et les conditions de captivité », a déclaré Orit Eyal-Fibeesh, co-fondatrice du projet 7/10 Human Chain à l’origine de l’exposition. « Nous avons interviewé des otages qui revenaient de Gaza et cela a été créé sur la base de leurs histoires. »
Dans le sous-sol humide et étouffant du bâtiment, l’exposition présente des reportages et des images de l’attaque du 7 octobre, et montre comment les otages sont détenus, et diffuse certains de leurs témoignages.
Ayelet Svatitzky, 46 ans, dont la mère de 79 ans a été détenue par le Hamas pendant 49 jours et dont le frère Nadav Popplewell, 51 ans, est toujours à Gaza, est sortie de l’exposition en larmes.
« J’ai réussi à regarder pendant environ trois minutes avant de devoir sortir en pleurant. C’était très émouvant et très intense pour moi de réaliser que c’était ce que les membres de ma famille ont vécu et vivent encore », a déclaré Svatitzky, dont le frère aîné Roi a été tué dans les attaques du Hamas.
Eylon Keshet, âgé de 30 ans est un cousin de Yarden Bibas qui est toujours détenu avec sa femme, Shiri, et ses enfants Ariel, 4 ans, et son bébé Kfir dont le premier anniversaire a eu lieu jeudi, a déclaré qu’il était venu d’Israël pour assister à un rassemblement et voir l’exposition
« La raison pour laquelle je suis ici… c’est pour demander à tout être humain doté d’une conscience et d’une famille de mettre fin à ces atrocités et à ce mal et de comprendre que ce sont de vrais enfants qui pourrissent en captivité et que leurs chances de survie diminuent de minute en minute, » a-t-il dit.
Eyal-Fibeesh a déclaré que l’exposition temporaire accueillerait des personnalités politiques, des journalistes, des militants luttant contre l’antisémitisme et des personnalités issu du monde scolaire et universitaire. Cependant, il ne sera pas ouvert au grand public, en partie à cause du nombre limité de visiteurs et de problèmes liés à la sécurité.
Bien qu’il ait bénéficié de l’aide des autorités israéliennes, pour Eyal-Fibeesh le projet n’est pas politique et n’avait d’autre objectif que de ramener les otages restants chez eux.
Husam Zomlot, chef de la mission palestinienne à Londres, a vivement rejeté l’exposition, estimant qu’il s’agissait là de propagande israélienne. « Ils ont menti sur tout depuis le début. Je ne prends pas au sérieux la propagande israélienne, et vous ne devriez pas non plus le faire », a-t-il affirmé à Reuters.
Une exposition nécessaire dans le contexte britannique comme français d’ailleurs de haine anti-israélienne pro-Hamas qui sévit en Europe.
Michel Zerbib
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