Une otage libérée de Gaza a déclaré aux législateurs que les femmes toujours détenues par les terroristes dans l'enclave ont été violées et abandonnées. "Il y a des filles là-bas qui n'ont pas eu leurs règles depuis longtemps et c'est peut-être pour cela que nous devrions prier, que ce soit le corps qui se protège pour que, D.ieu nous en préserve, elles ne puissent pas tomber enceintes", a dit Chen Goldstein Almog. « Lorsque nous avons dit au revoir aux femmes qui étaient en captivité avec nous, elles étaient nerveuses, très désespérées de savoir qu’elles étaient toujours là », a déclaré Goldstein Almog devant le groupe de la Knesset sur les victimes de violences sexuelles et de genre dans la guerre contre le Hamas. « Certaines filles des villes frontalières de Gaza ne savent pas si leurs conjoints ou leurs parents sont en vie, si leur communauté a été évacuée, ni ce qui s'est passé là-bas », dit-elle, selon le site d'information Ynet. « Ils ont le sentiment qu'ils ont été oubliés, qu'ils ont été abandonnés le 7 octobre et qu'ils sont toujours abandonnés. Cela fait huit semaines et demie qu’ils n’ont plus aucun signe de vie », raconte-t-elle.
Goldstein Almog, 48 ans, sa fille Agam, 17 ans, et ses fils Gal, 11 ans, et Tal, 9 ans, ont été pris en otage le 7 octobre lors de l'attaque de choc du Hamas. Le père Nadav et sa fille Yam ont été assassinés par les terroristes au domicile familial du kibboutz Kfar Aza. Les quatre – mère, fille et deux garçons – ont été libérés de Gaza fin novembre dans le cadre d’un accord de trêve temporaire.
Gabriel Attal
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