Le président de la cour d'assises spéciale avait ordonné lundi un mandat d'amener à l'encontre de l’accusé qui devait comparaître libre sous contrôle judiciaire.
L'accusé, qui ne s'était pas présenté lundi 22 janvier à l'ouverture du procès à Paris des attentats de Trèbes et Carcassonne en 2018, a été interpellé mardi matin chez lui, a annoncé la cour à la reprise de l'audience. Le président de la cour d'assises spéciale Laurent Raviot avait ordonné lundi un mandat d'amener à l'encontre de Baghdad H., 35 ans, qui devait comparaître libre sous contrôle judiciaire.
Ce proche de Radouane Lakdim, jugé pour un délit connexe, a été arrêté «ce matin, à son domicile de Saint-Étienne», et devrait être devant la cour cet après-midi, après un entretien avec son avocat Maître Jérémie Boccara, a précisé le président. La cour devra ensuite décider s'il reste sous contrôle judiciaire ou s'il est placé en détention le temps du procès, pour assurer sa comparution.
Au total, sept personnes sont jugées devant la cour d'assises spéciale, dont cinq pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et deux pour des délits connexes. Aucun n'est jugé pour «complicité» des crimes commis par Radouane Lakdim, ce petit délinquant originaire de Carcassonne de 25 ans qui avait tué quatre personnes dont le gendarme Arnaud Beltrame le 23 mars 2018. Le procès est prévu jusqu'au 23 février.
Michel Zerbib
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