Deux obus de mortier tirés par le Hezbollah depuis le Liban la semaine dernière sur la région de Metulla sont soupçonnés de contenir du phosphore blanc, selon les médias israéliens mercredi.
Les rapports indiquent qu'après l'atterrissage des mortiers, les explosions ont provoqué un grand incendie et ont même englouti une partie de la route qu'ils ont touchée.
Si cela est vrai, ce serait la première fois que le Hezbollah utilise du phosphore blanc.
Les munitions au phosphore blanc peuvent être légalement utilisées sur le champ de bataille à des fins telles que produire des écrans de fumée, générer de l'éclairage, marquer des cibles ou provoquer l'inflammation de bunkers et de bâtiments.
En vertu du Protocole III de la Convention sur certaines armes classiques, le phosphore blanc est classé comme arme incendiaire. Ce protocole interdit explicitement l'usage d'armes incendiaires contre des cibles militaires situées dans des zones à population civile, comme Metulla, où les mortiers ont atterri. Cependant, il est important de noter que le Hezbollah n’a pas ratifié le protocole et n’est pas obligé par ses dispositions.
Le Hezbollah et l’armée israélienne échangent régulièrement des tirs depuis le début de la guerre.
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