Le ministère de la Défense a annoncé jeudi que 427 maisons d'habitants du nord avaient subi des dommages structurels causés par des roquettes et des missiles antichar du Hezbollah depuis octobre.
Quelque 80 maisons ont été touchées directement et ont subi des dégâts bien plus importants.
Environ 80 000 habitants du nord ont évacué leurs maisons en octobre sous le feu du Hezbollah après le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.
Le directeur général du ministère de la Défense, le major-général (de réserve) Eyal Zamir, s'est rendu mercredi dans des villes et des fermes du nord d'Israël le long de la frontière libanaise pour constater par lui-même l'état des dégâts et l'annonce a été programmée pour sa visite.
Le Yediot Ahronot a publié jeudi des chiffres similaires, mais différents, déclarant que, sur la base des chiffres obtenus auprès de l'administration fiscale israélienne, plus de 500 maisons ont été endommagées.
Une porte-parole du ministère a déclaré que l'administration fiscale prend également en compte les dommages matériels au-delà des dommages structurels, alors que le chiffre 427 ne concerne que les dommages structurels aux logements.
Le rapport du Yediot indique également que les trois communautés les plus durement touchées sont : Metulla, avec 131 maisons endommagées, Shlomi avec 130 et Manarah avec 121.
Six autres communautés ont subi des dégâts importants, dont Kiryat Shmona, et un plus grand nombre de communautés ont subi des dégâts plus mineurs.
Un communiqué du ministère indique que sa direction « Horizon Nord » évalue activement les dégâts dans de nombreuses communautés le long de la frontière nord et coordonne les premiers efforts de réhabilitation dans les villes israéliennes où les conditions de sécurité le permettent.
Guidée par le ministre de la Défense Yoav Gallant , la direction « Horizon Nord » sert de liaison entre l'armée israélienne, le ministère de la Défense et les conseils régionaux du nord d'Israël.
Conscient des défis à venir, Zamir a déclaré qu'il s'engage à assurer la sécurité et le retour en toute sécurité des résidents chez eux.
Malgré ces assurances, le Hezbollah n’a montré aucun signe indiquant qu’il était prêt à retirer toutes ses forces de la frontière avec Israël jusqu’à un point situé au nord du fleuve Litani au Liban – ce qui, selon Jérusalem, serait nécessaire pour permettre aux habitants du nord de rentrer.
Gabriel Attal
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