Trois personnes juives, dont deux étudiants, ont été victimes d'une agression antisémite sur la campus de l'université dans la nuit de dimanche à lundi a révélé l'UEJF. "Je condamne avec la plus grande fermeté l'agression antisémite qui a eu lieu sur le campus universitaire dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 janvier 2024, dont j'ai eu connaissance le 1er février", écrit le président de l'université de Strasbourg, Michel Deneken, dans un communiqué publié vendredi.
Soutien aux 3 étudiants juifs aggressés physiquement aux cris de «fascistes sionistes» alors qu’ils collaient contre l’antisémitisme à @unistra
— UEJF (@uejf) February 1, 2024
Les agresseurs doivent être retrouvés et sanctionnés. La diabolisation d’Israël entraine encore une fois la violence antisémite. pic.twitter.com/C2G6MuccLf
L'Union des étudiants juifs de France avait expliqué la veille "qu'un étudiant de l'UEJF ainsi que deux autres étudiantes juives étaient en train de coller des affiches appelant à la libération des otages ainsi que la phrase "Non à l'antisémitisme" lorsqu'ils ont été menacés verbalement par une militante antisioniste présente sur les lieux". La jeune femme est ensuite revenue "avec cinq personnes qui se sont mis à frapper les étudiants aux cris de "fascistes sionistes", affirme l'organisation. L'une des victime souffrirait d'importantes contusions.
L'adjoint au maire de #Strasbourg, Éric Schultz, condamne vigoureusement l'agression hier soir sur le campus, de 2 étudiantes et 4 étudiants, par une douzaine de membres du groupe d'extrême-droite du Bastion social. #Universités #ExtrêmeDroite pic.twitter.com/BuPjY6x2l6
— J-Jacques Régibier (@JeanRegibie) March 29, 2018
Michel Deneken a confirmé à l'AFP s'être entretenu avec une des victimes, un étudiant en droit. "Il a été frappé, jeté à terre, c'est un fait très grave", a déclaré le président de l'université.
Depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, "on a eu des tags qu'on effaçait le matin pour éviter que les esprits s'enflamment. Ces jours-ci on a eu quelques blocages avec des slogans limites parfois par rapport à Israël, mais c'est la première fois qu'on a des faits aussi graves", a-t-il poursuivi, annonçant que l'université, comme les étudiants victimes, et l'UEJF, allait porter plainte.
Gabriel Attal
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