Le Liban rejette la proposition de retrait du Hezbollah du fleuve Litani

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Le Liban rejette la proposition de retrait du Hezbollah du fleuve Litani
Le président libanais, Michel Aoun - DR

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a rejeté une proposition internationale visant à ce que le Hezbollah se retire de la frontière nord d'Israël pour se placer derrière le fleuve Litani, comme le prévoit la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Sa déclaration a été publiée par le journal de langue arabe Al-Watan avant la visite aujourd'hui du ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourne, après son arrêt en Israël dimanche.

Cette formule d'un retrait du Hezbollah à huit ou dix kilomètres de la frontière israélienne a été « rejetée par le Liban, qui n'acceptera pas de demi-solutions qui n'apportent pas la paix souhaitée et n'assurent pas la stabilité », a déclaré Bou Habib à Al-Watan.

Il a exigé la pleine mise en œuvre de la résolution 1701, qui comprenait des résolutions sur les points de différend géographique entre Israël et le Liban, comme dans la région de la ferme de Sheba et le village de Ghajar, expliquant qu'aucune solution partielle n'était possible en ce qui concerne la résolution 1701. qui fixait les termes du cessez-le-feu qui ont mis fin à la seconde guerre du Liban.

Cette résolution interdit la présence d'un acteur non étatique, tel que le groupe mandataire iranien Hezbollah, dans la zone située entre le fleuve Litani et la frontière israélienne.

Israël préfère une solution diplomatique
L'envoyé spécial américain Amos Hochstein, qui avait évoqué l'année dernière la possibilité de résoudre le conflit territorial entre les deux pays, était en Israël dimanche mais, selon des informations non confirmées des médias, il ne s'est pas rendu au Liban. Lors de son séjour en Israël, il a rencontré le ministre de la Défense Yoav Gallant et le ministre Benny Gantz, qui occupait auparavant ce poste.

La déclaration de Bou Habib intervient dans un contexte de montée de la violence le long de la frontière nord et de pression intérieure accrue de la part des évacués israéliens dans cette zone pour une résolution de la crise qui leur permettrait de rentrer chez eux.

Les responsables israéliens ont déclaré qu'ils préféraient une solution diplomatique mais qu'ils n'hésiteraient pas à ouvrir un deuxième front pour forcer la revue Hezbollah à quitter la frontière.

Dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que les citoyens israéliens ne seraient en sécurité que lorsque le Hamas à Gaza serait retiré de la frontière sud et le Hezbollah de celle du nord. "Nous n'arrêterons pas la guerre sans atteindre cet objectif de victoire totale, qui rétablira la sécurité au sud comme au nord."

Gabriel Attal

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