Benyamin Netanyahou rencontre le nouveau président argentin Javier Milei, "un grand ami" d'Israël

Israël.

Benyamin Netanyahou rencontre le nouveau président argentin Javier Milei, "un grand ami" d'Israël
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre le président argentin Javier Milei à Jérusalem, le 7 février 2024 - Amos Ben Gershom/GPO

Le qualifiant de « grand ami de l'État juif », le Premier ministre Benjamin Netanyahou rencontre le Premier ministre argentin Javier Milei à Jérusalem et le remercie d'avoir annoncé qu'il déplacerait l'ambassade de son pays à Jérusalem. "Nous sommes ravis de votre décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, de déplacer votre poste diplomatique et aussi bien sûr une ambassade", a déclaré Netanyahou. Netanyahou et Milei ont d'abord tenu une réunion privée, puis, selon le bureau du Premier ministre, "une réunion prolongée a eu lieu au cours de laquelle Netanyahou a remercié Milei pour sa décision de déclarer le Hamas organisation terroriste et pour son soutien sans réserve au droit d'Israël à se défendre". Il a également été rapporté que les deux hommes ont convenu de l'envoi de délégations commerciales dans divers domaines entre les deux pays.

Selon le communiqué israélien, Milei affirme que son pays classera également le Hamas parmi les organisations terroristes. "Nous partageons le désir de prospérité, de sécurité et de paix. Nous savons que le plus grand défi à la paix dans notre région, mais aussi dans la votre, est l'Iran. Nous apprécions la coopération entre nous dans les domaines de la sécurité et de la diplomatie. Votre ferme soutien à Israël, qui s'exprime de diverses manières, est très apprécié", a-t-il ajouté.

Milei porte une épingle avec les drapeaux des deux pays et un ruban jaune, un geste envers les 253 otages capturés par le Hamas le 7 octobre, dont 132 restent à Gaza, pas tous vivants. Le Premier ministre affirme que la plus grande menace « dans notre région et dans la vôtre est l’Iran ». Netanyahou a également déclaré que les deux hommes discuteraient du libre marché, un sujet défendu par les deux hommes.

Gabriel Attal

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