Le Canada a imposé mardi des sanctions contre onze dirigeants et proches du Hamas qui, selon Ottawa, sont derrière l’attaque sans précédent du groupe terroriste islamiste palestinien en Israël le 7 octobre.
Ces sanctions, qui consistent en un gel d’avoirs et une interdiction de séjour au Canada, interviennent deux semaines après une annonce similaire du Royaume-Uni et des États-Unis contre des financiers du Hamas.
Les sanctions canadiennes visent notamment le dirigeant du Hamas Yahya Sinwar, cerveau de l’attaque du 7 octobre, le chef militaire Mohammed Deif et un haut responsable du Jihad islamique palestinien, Akram al-Ajouri.
Dans un communiqué, Ottawa précise que ces personnes sont visées en raison de leur rôle au sein du Hamas ou de leur participation « à la planification, au financement et à l’exécution des attaques terroristes du 7 octobre contre Israël ».
« Le Canada condamne sans équivoque l’attaque terroriste du Hamas contre Israël, son traitement inacceptable des otages et son recours odieux à la violence sexuelle et sexiste comme tactique de guerre », a déclaré mardi la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly.
Le Hamas figure depuis 2002 sur la liste des entités « terroristes » du gouvernement canadien.
La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 253 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza.
Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.
Gabriel Attal
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